TRANSFORMER L’ENTREPRISE EUROPEENNE GRACE A SON DRH
BRUXELLES, 18 mars 2013 – Michael Page, expert en sélection et approche directe de cadres confirmés, publie aujourd’hui les résultats de son Baromètre international des RH 2013, une enquête menée auprès de plus de 4 300 cadres RH du monde entier.
Cette étude internationale a souligné que la rétention des talents était un enjeu majeur pour les cadres RH. À l’échelle internationale, huit entreprises sur dix proposent désormais des solutions garantissant un équilibre entre vie professionnelle et vie privée, bien qu’à l’exception de l’Australie, les offres de télétravail et de congés parentaux soient toujours relativement peu proposées. Beaucoup d’entreprises présentent des programmes de santé et de bien-être, moins répandus toutefois dans les entreprises européennes.
Edouard Housez, Executive Manager pour Michael Page Ressources Humaines, précise : « Dénicher les talents est une chose, les convaincre de rester en est une autre. L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée fait désormais partie intégrante du programme mis en place par la plupart des entreprises du monde entier, mais il apparaît clairement que les conditions de travail flexibles, telles que le télétravail et les congés parentaux, ne sont pas aussi répandues qu’elles pourraient l’être. »
L’étude a également montré que le développement d’une culture d’entreprise forte (intégrant entre autre les relations entre les employés et l’appartenance à la société), apparaît comme la principale priorité des cadres RH européens en 2013 et tient également une place de choix sur les autres marchés. Le recrutement de talents arrive en tête de classement en Amérique du Nord et en Australie et en deuxième position en Asie, c’est donc également l’un des objectifs principaux des cadres RH du monde entier.
Néanmoins, pour la moitié des entreprises, dénicher de bons candidats reste « difficile » voire même « très difficile ». C’est la raison pour laquelle les départements RH et plus globalement les entreprises adoptent diverses méthodes pour trouver les meilleurs talents : 91 % ont recours à des sites Internet leur permettant la publication de postes à pourvoir, 84 % au site Internet même de l’entreprise et 83 % aux cabinets de recrutement. D’après les cadres RH par ailleurs, les cabinets de recrutement se révèlent être la meilleure solution pour dénicher et recruter des talents pour des fonctions de direction ou des postes à des niveaux de responsabilité plus élevée. Ce constat se vérifie à l’échelle internationale.
En dépit des difficultés économiques que connaît l’Europe, les trois-quarts des entreprises européennes prévoient toujours de recruter et l’on constate une très forte demande de talents dans les autres régions du globe. Ce sont ainsi 76 % des entreprises européennes qui prévoient de recruter en 2013, contre plus de 90 % des organisations d’autres régions du monde. Avec 81% d’intention de recrutement, la Belgique continue à recruter mais se situe sans surprise en retrait sur ses perspectives d’embauche. Plus que jamais, et quel que soit le secteur d’activité, le recrutement devient plus ciblé sur des profils stratégiques au développement de l’entreprise. Les entreprises doivent recruter des cadres RH de qualité, afin qu’à leur tour, ils mettent leur talent au service du recrutement de responsables performants pour les autres départements.
Le rapport met en évidence des différences considérables entre les rémunérations et avantages sociaux dont bénéficient les cadres RH des différentes régions : 40 % des entreprises en Asie et 35 % en Europe proposent moins de
60 000 €/75 000 $ US par an de rémunération et d’avantages sociaux à leurs directeurs et responsables RH. En Belgique, un responsable des ressources humaines est rémunéré en moyenne entre 60 000 € et 70 000 € par an, et un DRH autour de 100 000 €.
Seuls 9 % des cadres RH européens gagnent plus de 150 000 €/185 000 $ US par an, contre 26 % des cadres basés en Australie et 23 % en Amérique Latine. Et ce sont les secteurs des services financiers, de l’énergie et des produits de bien de consommation qui rémunèrent le mieux leurs cadres RH.
Edouard Housez, Executive Manager pour Michael Page Ressources Humaines, poursuit : « L’une des explications à la rémunération moyenne moins élevée des cadres RH européens s’explique probablement par des rémunérations plus faibles
structurellement dans les pays de l’Europe du Sud accentuées par les difficultés économiques actuelles. Il ne faut pas oublier que la package de rémunération reste un des leviers de motivation pour rejoindre une entreprise. Avoir une politique précise sur ce thème est essentielle pour les entreprises afin d’accompagner la stratégie. Les entreprises asiatiques et européennes proposant des faibles revenus peuvent rencontrer des difficultés pour attirer puis fidéliser les meilleurs talents RH. »
Autres aspects de l’enquête à retenir :
· Malgré les défis inhérents à l’acquisition de talents, près d’une organisation sur cinq ne dispose d’aucun indicateur fiable leur permettant de mesurer l’efficacité du recrutement
· La méthode la plus utilisée, par plus de la moitié des organisations, est la formation et le développement pour favoriser la rétention. Cependant, la plupart des formations portent sur les compétences spécialisées et seulement une petite partie d’entre elles abordent les compétences de direction et de gestion
· En Europe, en Amérique du Nord et en Australie, près de 40 % des cadres RH bénéficient d’une très faible rémunération variable, à savoir moins de 5 %. En revanche, un quart des entreprises en Amérique Latine offrent une part variable de 20 % ou plus
· Les entreprises basées en Amérique Latine affichent une plus forte propension à l’externalisation de leurs services RH, a contrario de l’Australie qui se montre timide dans ce domaine. À l’échelle internationale, la tâche la plus externalisée est le calcul des rémunérations, suivie par les activités de travail temporaire et la formation
· 59 % des cadres RH sont des femmes (60 % dans les petites entreprises et 45 % dans les entreprises de plus de 1 000 salariés)
· Toujours à l’échelle internationale, plus de 30 % des talents RH occupent leur poste depuis plus de 10 ans, avec un chiffre record de 42 % pour les entreprises nord-américaines.
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